Compagnie La Toison d'Or
Compagnie de théâtre professionnelle
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À Propos de Nous
Notre Engagement Artistique
La Compagnie La Toison d’Or vise à diffuser le patrimoine littéraire français et à partager l'émerveillement du théâtre à travers le monde.
Elle propose des œuvres peu représentées, qui méritent d’être plus reconnues.
La Compagnie La Toison d’Or a pour but de défendre un théâtre entier et engagé en montrant des œuvres peu représentées du répertoire, de développer et d’aider à l’élaboration de la culture et du patrimoine français à travers la France et le monde.
Pour la Toison d’Or, l’important est de partager l’émotion et l’émerveillement du spectacle vivant, la priorité n’étant pas le discours sur l'œuvre , mais l'œuvre elle-même.
Permettre avant tout au spectateur de se laisser emporter par la magie des mots des grands auteurs, y compris à travers des textes parfois oubliés.
Le théâtre est pour nous une façon de crier et d’exprimer sur scène ce qu'on ne peut ou ce qu'on n'ose pas exprimer dans la vie de tous les jours, une façon d'aller voir ailleurs tout en restant là, et de chercher une incarnation actuelle à des textes qui trouvent une résonance dans le monde moderne, grâce à leurs propos intemporels.
Depuis 2022, la compagnie ne se limite plus à l’hexagone, mais donne à entendre ses spectacles dans d’autres pays francophones, en Europe.
La Toison d’Or a été créée en 2018 par Florian Gicquiaud et Pierre Gaudin.
Galerie
Nos créations
Adaptation, mise en scène et interpréattion : Florian GICQUIAUD
Musique : Libre de droit - Village Consort - Musique Taverne Médiévale
Juillet 2021 : Eglise de Saint-Méloir des bois (22)
Août 2021 : Théâtre de la Grange des Brefs de Pornic (44)
Septembre 2021 : Le Cottage d'Issoudun (36)
Octobre 2021 : Centre de loisirs d'Ancenis (44)
Mars-Avril 2022 : Théâtre Pixel de Paris (75)
Avril 2022 : Starmania de Coullons (45)
Juin 2022 : Théâtre Nout d'Aubigny sur Nère (18)
Juin 2023 : Théâtre du Cherche-Midi de Crézancy en Sancerre (18)
Avril 2024 : Théâtre Nout d'Aubigny sur Nère (18)
Avril 2025 : Centre de loisirs de Pontlevoy (41)
Mai 2025 : Théâtre du Cherche-Midi de Crézancy en Sancerre (18)
Durée 1h
Le Roman de Renart est une somme de récits, appelés "branches", composés aux XIIe et XIIIe siècles par des auteurs presque tous anonymes, qui ne se connaissaient que par leurs œuvres. Les branches sont regroupées en recueils, sans ordre ni chronologie.
Participant de la veine parodique et satirique, cette épopée héroï-comique offre un reflet des institutions et du fonctionnement de la société féodale des XIIe et XIIIe siècles. Elle décrit un monde hiérarchisé où règne la violence, où il faut sans cesse se battre pour manger et survivre. Elle ne ménage pas les représentants de l'Église. Si quelques vilains apparaissent, la bourgeoisie est à peu près absente et aucun épisode ne se situe dans un milieu urbain.
Le Roman de Renart est le pont entre les fables d'Esope et de La Fontaine sur le sujet de la satire animale, récits à visée pédagogique qui prennent le masque animal pour illustrer une vérité morale. Comme les mythes et les contes, les fables font partie du fonds commun de l'humanité, auquel ont puisé écrivains et moralistes. Celles que nous connaissons proviennent de deux traditions principales : l'une occidentale, grecque puis latine, est issue d'Esope ; l'autre orientale, indienne puis arabe, est attribuée au sage Bidpaï.
Œuvre à la base écrite en langue romane et composée de milliers d'octosyllabes à rimes plates, avec des épisodes qui ne se suivent pas forcément, mon but est d'en faire un récit avec 10 aventures racontées chronologiquement dans un langage moderne, cohérent, compréhensible et intelligible pour le spectateur d'aujourd'hui, un spectacle d'une heure rythmé avec de la musique afin d'appuyer la force des scènes et des situations, les décors seront symboliques de la campagne (plantes, paille, paniers, fleurs…)
Mon rôle est de faire « le pont » entre la lecture et l’incarnation, faire en sorte que les spectateurs effectuent le lien image/mot par l’intermédiaire de la parole du comédien plutôt que de la lecture du livre.
Je souhaite montrer l’origine réelle du récit, mettre au premier plan un personnage comme Renart, cynique, malhonnête, flatteur et beau parleur, montre que même les personnes plus importantes et mis en avant son capables de mesquineries et malfaisances.
Adaptation, interprétation et mise en scène : Florian GICQUIAUD et Salomé OBERLE
Collaboration artistique : Hazem EL AWADLY, Elise COLLIN, Ludovic MENTZER, Emeline MARICHAL
Photos : Elias REZZOUQI
Affiche : Augustin DE LAPEYRIERE
Vidéo : Denis PROY
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Lien du teaser : https://www.youtube.com/watch?v=WdaR6ky3Gdg
Durée 1h
La presse en parle :
VERSION SOLO :
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Mai 2022 : Théâtre du Cherche Midi de Crézancy en Sancerre (18)
Mai 2022 : Église de Saint-Méloir des bois (22)
Mai 2022 : Parc départemental des Hautes Bruyères de Villejuif (94)
Juin 2022 : Fête médiévale de Sézanne (51)
Juin 2022 : Comité des fêtes de Chabreloche (63)
Juillet 2022 : Château de Corroy le Château (Belgique - Région wallonne)
Juillet 2022 : Fête médiévale de Mont Aimé (51)
Juillet 2022 : Le Cottage d'Issoudun (36)
Juillet 2022 : Théâtre Nout d'Aubigny sur Nère (18)
Août 2022 : Théâtre de la Grange des Brefs de Pornic (44)
Mai 2023 : Théâtre Nout d'Aubigny sur Nère (18)
Décembre 2023 : Théâtre Nout d'Aubigny sur Nère (18)
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VERSION DUO :
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28 Juin 2025 à 16h30 : Centre Equiloisirs de Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac (24)
11 Juillet 2025 à 19h30 : Château de Careil de Guérande (44)
13 Juillet 2025 à 17h : Château de Mauves-sur-Loire (44)
16 Juillet 2025 à 19h30 : Château de Théon de Cozes (17)
21 Juillet 2025 à 20h: Château de Lacapelle-Marival (46)
22 Juillet 2025 à 19h : Château de Larnagol (46)
27 Juillet 2025 à 16h : Château de Camarsac (33)
4 Août 2025 à 20h30: Théâtre de la Grange des Brefs de Pornic (44)
5 Août 2025 à 19h30 : Château de la Villequeno (56)
23 Août 2025 à 16h : Château de Champagne-Mouton (16)
24 Août 2025 à 16h30 : Château du Roc (16)
30 Août 2025 à 16h : Château de la Vicomté (41)
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Cocteau a tenu à résumer lui-même son œuvre dans sa préface :
Acte I.
Le château d’Artus est intoxiqué, drogué. Les uns mettent cela sur le compte du Graal, tabou mystérieux, relique du Christ qui enchante ou désenchante la Bretagne ; les autres s’y complaisent ou se révoltent. L’arrivée de Galaad (Parsifal), le très pur, qui désintoxique, amène le désastre et le désordre dans le parti des artifices.
Acte II.
Chez Merlin. Nous savons maintenant qui drogue le château d’Artus et qui y trouve son compte : c’est Merlin l'Enchanteur, esprit négatif, qui emploie son jeune domestique, le démon Ginifer, et le transforme à sa guise en tel ou tel personnage. La force occulte de Galaad l’emporte sur celle de Merlin. Merlin bafouille. C'est la première fois. Démasqué, il se défend à tort et à travers.
Acte III.
Le château d'Artus est désintoxiqué, débarrassé d'artifices ou, pour être plus exact, l'auteur nous le montre en pleine crise de désintoxication. La vérité se découvre. Elle est dure à vivre. Elle débute par la honte sur la Reine (Guenièvre), par la double mort de l'épouse et de l'ami. Artus chasse Merlin. Et le poète, le très pur, les quitte. Où on l'aime et il ne peut rester. Le soleil et les oiseaux renaissent. Cette vie réelle, violente, oubliée, fatigue Artus. Aura-t-il la force ? Merlin le lui souhaite ironiquement. Mais, dit le Roi : "J'aime mieux de vrais morts qu'une fausse vie." Souhaitons lui d'avoir raison et de conserver le Graal revenu à Camelot et qui n'est autre que le très rare équilibre avec soi-même.
J'ai toujours été passionné par l'univers médiéval, breton, cela me tient à cœur de défendre un texte sur la mythologie bretonne et sur la légende arthurienne, mon désir est d'instaurer un univers celtique au niveau musical et scénographique, à travers une mise en scène certainement inédite pour cette œuvre, peu représentée par ailleurs, qui consiste à fabriquer des épouvantails à l’effigie des personnages de la pièce, huit au total :
Artus (roi de Bretagne)
Merlin (l'enchanteur)
Lancelot du Lac (amant de Guenièvre)
Galaad (et le faux Galaad)
Gauvain (et le faux Gauvain)
Ségramor (prince ce Bretagne)
La reine Guenièvre (et la fausse reine)
Blandine (princesse de Bretagne)
Adaptation : Florian GICQUIAUD
Distribution : Florian GICQUIAUD
Durée : 50min
Février 2020 : Centre de la Borderie de Châteaubriant (44)
Octobre 2020 : Centre de loisirs de Crossac (44)
Le briquet
Résumé :
Un soldat rencontre une sorcière sur la route. Elle lui demande d'aller chercher son vieux briquet dans un arbre creux. En plus du briquet magique, le soldat prend trois trésors protégés par trois chiens, puis se débarrasse de la sorcière, dépense sa fortune et épouse la fille du roi. Confondu, il est emprisonné et condamné à mort. Il frotte alors son briquet pour appeler les chiens à son secours. ©Electre 2019
Le garçon porcher
Résumé :
Un prince amoureux de la fille de l'empereur lui offre les cadeaux les plus fins, les plus subtils, les plus dignes de son amour. Celle-ci, trop gâtée, dédaigne ces présents, pourtant exceptionnels. Le prince se déguise alors pour se faire embaucher au château comme garçon porcher. Il crée plusieurs appareils mécaniques qui séduisent la princesse, et celle-ci accepte de les acquérir au prix de dix puis cent baisers donnés au porcher, ignorant qu'il s'agit du prince. @Decitre.fr
Les habits neufs de l’Empereur
Résumé :
C’est l’histoire d’un empereur qui aime l’apparence. Un jour il décide de payer deux tisserands pour qu’ils lui fassent un nouvel habit. En fait, ils ne vont rien tisser. Les tisserands déclarent que ceux qui ne voient pas d’étoffe sont soit imbéciles soit malhonnêtes.
L’intrépide soldat de plomb
Résumé :
Un petit soldat de plomb unijambiste, tombé sous le charme d'une danseuse de carton, vit une étonnante aventure. III
Une série de contes d’une puissance inouïe, exprimée par un immense talent qui démontre la solitude profonde de l’auteur. Des contes où sont présents des enfants de rue, des animaux fabuleux, des créatures maléfiques… l’auteur parle de nos angoisses, de nos désirs, de nos aspirations, des âmes pures qui luttent pour le bien en se détournant du mépris, de la crainte et de l’obscurité.
Mon désir est de faire découvrir les contes d’Andersen sur un aspect théâtralisé, monter une version singulière.
La découverte d’un nouvel auteur ou d’œuvres peu représentées de cet auteur est toujours fruit de curiosités et d’acquisitions de nouvelles connaissances.
En même temps que d’habituer les enfants à voir des spectacles, il faut les préparer à devenir les spectateurs de demain, l’objectif est qu’ils prennent goût aux histoires et à la culture dès leur plus jeune âge.
En effet, les familiariser le plus tôt possible avec la structure d’une histoire leur permettra pour eux-mêmes de raconter des événements de manière logique.
De même, l’enfant va reconnaître et nommer ses émotions, il va se rendre compte que les personnages éprouvent les mêmes sentiments que lui.
Mon rôle est de faire « le pont » entre la lecture et l’incarnation, qu’ils puissent effectuer le lien image/mot par l’intermédiaire de la parole du comédien plutôt que de la lecture du livre.
En 1830, le Duc de Reichstadt, fils de Napoléon Ier et Marie-Louise d’Autriche, a 19 ans. Des nombreuses alliances et complots se nouent dans le but de le ramener en France et de le mettre sur le trône, et ce en dépit de la vigilance de Metternich. Hanté par le souvenir de son père qu’il n’a jamais vraiment connu, le Duc aspire à l’action mais craint de ne pas être à la hauteur et d’égaler les prouesses militaires de son aîné. Il sera finalement convaincu par Flambeau, ancien grognard de l’armée napoléonienne, pour fuir l’Autriche afin de rejoindre la France et Paris. Des forces contraires l’en empêchent et l’Aiglon reste captif et retenu dans ses ambitions de gloire et de conquêtes. Cette contradiction affecte son état mental et émotionnel. A l’âge de 21 ans, malade et affaibli, il décède à Schoenbrünn de la tuberculose sans avoir quitté l’Autriche.
Adaptation :
Florian GICQUIAUD
Mise en scène :
Pierre GAUDIN
Distribution :
Florian GICQUIAUD, Fanny HEURGUIER ou Louise SELINI HUVEY ou Julia GOURAND, Mathieu GORDIEN ou Rémi PICARD
Durée 1h30
Mars 2019 : "Abbaye Saint-Benoît" de Massérac (44)
Mai - Juin 2019 : Théâtre Pixel de Paris (75)
Juillet 2019 : Festival du Théâtre de l'Orme de Paris (75)
Juillet 2019 : "Villa Arnaga", Musée Edmond Rostand de Cambo les Bains (64)
Août 2019 : "Étang de l'Abbaye" de Paimpont (35)
Août 2019 : "Jardin des Carmes" au Festival d'Aurillac (15)
Octobre 2019 : Théâtre Nout à Argent sur Sauldre (18)
Novembre - Décembre 2019 : Théâtre La Croisée des Chemins de Paris (75)
Février - Mars 2020 : Théâtre Pixel de Paris (75)
« En vérité, j’ai le triste pressentiment de mourir sans avoir reçu le baptême du feu. J’ai déjà pris mon parti pour ce terrible cas. Alors, j’ordonnerai dans mon testament de conduire mon cercueil dans la première affaire que se donnera, afin que mon âme ait la consolation, dans quelque séjour qu’elle se trouve, d’entendre siffler autour de ses os les balles qu’elle a si souvent souhaitées. »
L’Aiglon à sa mère.
« … Si j’étais ce qu’on dit que nous sommes, Que nous sommes souvent, nous, les fils des grands hommes ! »
L’Aiglon est une pièce qui permet de révéler une étape de vie, Rostand choisit celle d’un jeune homme à deux ans de sa mort.
Un aiglon rêveur, frustré, inassouvi dans son désir d’idéal, de grandeur et de pureté. On remarque dans l’Aiglon la force et en même temps la fragilité de l’existence dans une tension quasi permanente. L’histoire de l’Aiglon relate les thématiques de :
* L’héritage
* L’opposition à l’autorité
* L’engagement
La pièce est une méditation poétique, une variation de l’échec d’un jeune homme. C’est un naufragé de l’Histoire flottant entre des souvenirs glorieux et un présent décevant. Il est présenté comme la victime sacrifiée sur l’autel de son siècle. Cependant ce personnage ne tenant que sur un fil est capable d’éclats. L’enjeu dramatique réside plus sur une succession de péripéties plutôt que dans la mise en scène d’un personnage complexe réinventé par Rostand.
Crédits photos :
Nicolas ANGELI et Florence CALMEJANE.
La presse en parle :
www.lhistoire.fr/théâtre/laiglon-au-théâtre
www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/masserac-44290/l-aiglon-deploie-ses-ailes-l-abbaye-6275701
Adaptation et mise en scène :
Florian GICQUIAUD
Distribution :
Florian GICQUIAUD, Célia DARNOUX, Quentin RIVET, Jean-Philippe MALEVAL, Josquin CHAPATTE
Durée 1h
Août 2018 : "Square Emmanuel Chabrier" Festival d'Aurillac (15)
Un mur sépare les jardins de deux hommes qui se détestent, Bergamin et Pasquinot. Mais Percinet et Sylvette, leurs enfants s’aiment, tels Roméo et Juliette, et se retrouvent chaque jour près du mur en cachette. En réalité, la haine entre les deux pères est un subterfuge pour que les jeunes gens, à l’esprit trop « romanesque », tombent amoureux et se marient permettant la réunion des deux propriétés. Les deux pères imaginent un faux enlèvement pour rendre possible la réconciliation entre eux. Tout se passe comme prévu, mais quand ils avouent aux deux jeunes gens leur machination, le mariage est alors compromis…
Le premier chef-d’œuvre dramatique de Rostand, un hymne à la nature, à la beauté épurée et simplifiée des choses.
Certainement inspiré de nombreuses œuvres romantiques du XIXème siècle, Les Romanesques n'est pas un mauvais remake de Roméo et Juliette mais une comédie légère à l'italienne réussie. Comédie d'imitation, perçant les souvenirs romantiques de Musset, avec un ton pittoresque le thème reste simple et bon enfant. La gaieté est large, la versification est souple et adressée, des jeux de rythmes expressifs donnent de la vie et du mouvement à la pièce.
Adaptation : Florian GICQUIAUD
Mise en scène : Diane JACQUET
Distribution : Florian GICQUIAUD, Nina CAREL, Antoine AUFFRAY
Durée 1h30
Octobre 2020 : Abbaye Saint-Benoît de Massérac (44)
Il y a du grabuge dans la basse-cour ! Lassés des crâneries du Coq, ses compères volatiles envisagent de lui rabattre le caquet. Mais l'amour d'une jolie faisane pourrait bien couper court à la prise de bec et lui faire envisager son règne sur la volaille d'un autre œil. Chantecler y laissera-t-il des plumes ?
Une très belle fable poétique, lyrique et allégorique où par le truchement des animaux, tous les défauts humains sont raillés : la vanité, l’ambition, la jalousie, le cynisme, la prétention…
La pièce offre de multiples morceaux de bravoure : l’hymne au soleil, le chœur des oiseaux, le chant du rossignol ou la tirade du coq célèbre pour ses allitérations.
Une œuvre de démesure, avec soixante dix personnages dans la version originale, que nous réduisons à dix avec trois comédiens différents.
Le choix de Chantecler a été pour moi une évidence, une nécessité de par le fait que j’ai passé énormément de temps à la ferme et la campagne, j’ai également été marqué par les nombreux Disney et les fables de la Fontaine, où l’univers campagnard et animalier prend une place extrêmement importante.
Chaque chose et chaque individu, de l’être humain jusqu’au plus petit caillou a le mérite d’exister, a une âme et à sa place dans le monde, aussi minime soit-elle.
La pièce parle de la beauté des choses qu’on ne voit pas ou qu’on n’accepte pas de voir. Les questions actuelles auxquelles nous essayons de répondre dans Chantecler sont simples et évocatrices :
* Qu’est-ce que nous voulons éclairer ?
* Faut-il suivre son amour ou sa vocation ?
* Que cherchons-nous à défendre ?
La presse en parle :
L'équipe
Florian GICQUIAUD
Directeur artistique, Comédien
Je démarre le théâtre en 2012 dans un cours jeunesse de ma ville natale de Redon (35), un pas important pour moi après avoir toujours été attiré par les histoires depuis petit, mais ce n’est qu’à l’âge de 16 ans que j’ai véritablement passé le cap de pratiquer.
En 2013, année de mes premières véritables représentations publiques, je suis repéré par Christophe Rouxel lors d’un stage de clown pour jouer dans son spectacle “Un chapeau de paille d’Italie” d’Eugène Labiche pour une résidence de 15 dates à la Carrière de Fégréac (44) et une tournée nationale de 15 autres de 2014 à 2015.
J’intègre l’université Rennes II pour un an de Licence Arts du spectacle qui m’a apporté une solide base théorique, suivi de deux années au Cours Florent pour gagner un apport pratique important (travail de scènes, masque, danse, travail vocal, travail caméra et chant). Parallèlement, j’enchaîne des expériences variées dans des pièces classiques comme Caligula (Albert Camus), L’annonce faite à Marie (Paul Claudel), ou encore des spectacles sons et lumières comme Le mystère de Noël (Puy du Fou) et La Bataille de Castillon en Gironde.
A la sortie de l’école, j’entame un important travail de troupe, d’abord avec le Théâtre Nout, où j’ai joué quatre spectacles, aussi avec Rafaële Minnaert dans la Compagnie Quoi qu’on die sur “Les femmes savantes” de Molière, et surtout avec la troupe de l’Epée de Bois de la Cartoucherie, où je travaille encore (en 2024) et qui est pour moi le point culminant de ma formation théâtrale grâce à une méthode de travail très pointue, les comédiens sont également investis dans de nombreuses tâches en dehors de la scène.
Enfin, en 2024, je découvre le théâtre immersif avec le spectacle “La belle et la bête” avec Polaris, qui représente pour moi un véritable enjeu d’avenir avec une forme dans laquelle je me retrouve particulièrement. Toutes ces expériences m’ont encouragé à fonder ma propre compagnie en défendant ma propre vision, en m’inspirant du travail et des méthodes qui m’ont été inculquées, j’ai le désir de porter des projets accessibles pour un public large et eclectique, de réussir à créer une vie de troupe en liant à la fois amusement, cohésion, professionalisme et exigeance.
